La Bouffe

faut que j'arrète de venir lire ce topic ... à chaque fois j'ai la dalle après -_-

bon appétit en tous cas

Pedro, toi le frère que je n'ai jamais eu (dixit Le Forestier), tu as oublié de m'inviter...

Ma Brouffade est en train de recuire depuis plus d'1H, je viens de la gouter... p'tain de kif... j'ai une demi-molle.... la viande est fondante à souhait, ça embaume le thym, l'ail est pas trop fort, j'ai ajouté un peu de cayenne pour donner un peu plus de vigueur... c'est du mozart...

un petit riz de Camargue pour accompagner tout ça et un petit rouge du Languedoc pour faire glisser... v'la une recette que je garde et qui fera sensation, j'en suis sûr...



Pedro, t'as choisit qui au final comme vin ?
Le Mouton, perso je l'aurais garder pour l'ouvrir en 2015
Le Beaune, je l'aurais peut-être gardé pour du gibier. Du pinot noir de 78, ça doit bien être viril comme breuvage.
Du coup, je serais sûrement partit sur le Pauillac. Même cépage que le mouton, mais moins costaud qui irai surement pas mal sur le Sichuan ?

Bref, c'est quoi ton bilan ?





EDIT :

Note pour plus tard... virer les cornichons, les câpres suffisent amplement.. ou alors les émincer beaucoup plus finement. Ajouter plus d'anchois, 4 filets pour 600g de viande et 600g de tomates, c'est pas assez, 6 devraient bien le faire...
J'ai bien fait de découvrir sur la dernière 1/2 heure de cuisson (malgré les instructions de la recette), ça permet d'épaissir la sauce.



Voici la recette exacte, c'est très simple. En italique mes remarques quant à la recette originale

A faire la veille et pour 6 personnes :
- Dessaler 4 filet d'anchois (a tester avec 6) dans du lait durant 10 minutes
- Tremper 2c à soupe de câpres dans de l'eau durant 10 minutes
- Émincer 2 oignons
- Couper en 2, 10 gousses d'ail
- Émonder 6 ou 7 tomates et les couper en quartier
- Émincer 6 cornichons (j'en ai mis 4, je les trouvent de trop, le câpres suffisent)
- Mélanger tout ça en écrasant les tomates et avec une cuillère à café de sel

- Faite frémir 50cl de vin blanc (préférer un vin du Languedoc ou sud du Rhône... Picpoul par exemple) pour enlever l'alcool
- Escaloper 600g de gite pour faire 6 petits steaks de 100g chacun

- Dans une cocotte, alterner couches de marinade et couches de viande. 1 Couche de marinade, 1 couche de viande, sel/poivre/laurier/thym, Couche de marinade, 1 couche de viande, sel/poivre/laurier/thym, 1 couche de marinade.
- Mouiller avec le vin à hauteur.
- Laisser cuire 2 à 3H à couvert en remuant de temps en temps et en rectifiant l'assaisonnement... là j'ai ajouter du Cayenne, car j'avais plus d'Espelette... ça gâche pas, ça donne un peu plus de force
- Laisser reposer puis mettre au frigo

- Le lendemain, refaire cuire 1H, 1H30 à couvert. J'ai découvert le dernière demi-heure pour épaissir la sauce. Si c'est trop acide, balancer y donc un carré de chocolat. Si c'est pas assez épais, casser un jaune d'œuf.


- Servir avec du riz de camargue et une pincée de sel de camargue pour les puristes

Alors, pour récapituler
- Maman est arrivé avec une livre de jambon Patanegra... Mon Dieu, que c'est bon.
- Tout le reste était excellent, avec petit bémol sur le tiramisu, peut-être un poil trop trempé. Bon, on l'a re-testé ce matin au p'tit déj' avec le frérot, on a été sévères hier soir, il tabasse.
- les vins :
=> apéritif - patxaran comme prévu, et deux bouteilles de Veuve Clicquot-Ponsardin
=> entrée - Château de France 2000 (Pessac-Léognan, mon favori)
=> plat - Château les Ormes Sorbet 2003 (Médoc)
=> dessert - Château Latour-Martillac 1990 (Pessac-Léognan blanc, un régal aussi, décidément)
=> suicide - single malt Dalwhinnie 15 ans d'âge, Bas-Armagnac Château de Millet 1993 et un vieux rhum de 11 ans

Ce fut grand. Et il reste de quoi faire aujourd'hui

Je garde la recette sous le coude Gulg' pour tester à l'occasion. Ca a l'air pas mal du tout !

Tu bois du champagne maintenant Pedro ?
Sinon je ne vois pas comment vous arrivez à vous enfiler du patxaran

Nah, j'aime toujours pas ça, Matt, mais le patxaran pas trop anisé, c'est rudement bon !

haaaaaa, ce topic vient de me tuer...

J'ai plus de sous, alors c'est Koh Lanta dans ma chambre universitaire, et là je viens de voyager aux paradis des délices ^^

argh

Au programme

- Foie gras au piment d'espelette (Tariquet)
- Salade de mâche et poivron confit
- Poulet basquaise (Madiran)
- Fromages basques
- Fondant au chocolat et crème anglaise

Petits au lit

- Boite de Célébration avec Champagne

Je suis en mode cuistot moi aussi, mais ce n'est pas pour la Saint Valentin (elle en a rien à f....e) : j'ai planifié des sessions de remerciements pour mes potes qui m'ont fait de beaux cadeaux d'anniversaire.

Hier soir :
Verrine de caviar d'aubergines à la coppa et à la ricotta (Graves de Vayres 2007)
Filets de flétan sauce échalotes et câpres, avec fagots de haricots verts enroulés faits avec de la poitrine
Gâteau nantais (Ruinard)

Ce soir :
Feuilleté de magret fumé au cabecou et au miel sur mâche (à voir selon ce que les potes apportent)
Rôti de filet de boeuf aux oignons confits, avec pommes de terre sarladaises (Chasse-Spleen 86, a priori)
Cheesecake et confiture (Tariquet ?)

Vendredi (dernière session, en cours de détermination) :
?
?
Mousse au chocolat aux fèves tonka

Le Chasse-Spleen, c'est d'enfer. Quel pied ce vin. Mon ancien-chef m'en a offert une bouteille de 85 quand j'ai quitté son service (au bout d'un an seulement), un pur délice.

Bon, le menu est finalisé pour demain (Greco, enjoy) :
- Saucisson maigre de porc, bâtonnets de légumes sur sauce à la menthe
- Salade gasconne avec toast de foie gras au poivre du Sichuan, pommes de terre sarladaises et oignons confits
- Filet de sanglier rôti au poivre rouge avec sauce bordelaise, confiture de rhubarbe, purée de pommes
- Mousse au chocolat dorée aux fèves tonka (et cheesecake pour les mabouls qui auront encore faim)

J'ai fait la mousse au chocolat hier soir en rentrant de l'entraînement de rugby, elle est splendide. Pour les vins, ce sera à l'avenant, selon ce que les gens apportent ou de ma cave (donc, Chasse-Spleen, Pommard...).

Bah moi ce soir, ce sera McDO ! Et Jeu de rôle ! J'adore le vendredi !

La Table Médiévale

http://www.latablemedievale.com/

Rue des Minimes (petite rue piétonne) derrière la place de Jaude (donc on ne peut mieux placé), se trouve la table médiévale à Clermont-Ferrand.
Attention, on oublie les murs de pierre, et le darkâge, ici l'ambiance est plus dans l'évocation par petite touche. Couleurs ocre et bordeaux chaleureuses, mobilier moderne mais d'inspiration médiévale. Les luminaires design ressemblent à des flambeaux, les fauteuils en simili cuir sont épais et confortables autour de tables en imitation bois. Des vitraux, quelques écus, des tentures,...
L'accueil est particulièrement agréable sans être pesant. Les serveurs et serveuses sont habillés de tuniques bariolées façon livrée de page ou avec des chemises blanches à lacets, et rehaussées de ceinture et aumônière en cuir. La vaisselle est de la même trempe, moderne d'inspiration médiévale.
C'est discret et agréable, on est vraiment pas dans le too-much et donc du coup cela peut plaire aux aficionados comme aux touristes et aux gens du coin... chapeau au concept.

J'ai commencé mon repas par un verre d'Hypocras qui était particulièrement bon. L'un des meilleur que j'ai bu. Il est fait maison selon la carte. La prochaine fois je leur demanderait de m'en parler un peu plus de cet hypocras sans bien sûr trahir un quelconque secret

Ensuite, j'ai opté pour une tartine médiévale. Délicieuse. Un tranchoir porteur de jambon de pays et d'une bonne dose de tome auvergnate, servi avec une salade parfaitement assaisonnée. Le pain était passé à l'ail de façon très juste. Un vrai régal.
J'ai ensuite commandé un "char à bœuf". Il s'agit d'un steak haché de hampe, très bien cuit, servi avec une sauce au bleu, une pomme de terre au four superbement assaisonnée de coriandre et des petits légumes. J'ai eu droit à des courgettes et à des champignons délicieux. Mention spéciale aux champignons qui étaient cuisinés à merveille. Ce plat était vraiment magnifique, judicieusement épicé... et en plus, la serveuse vous propose un rab de légumes si vous le désirez... y en a assez dans l'assiette mais ça fait toujours plaisir de savoir qu'on peut vous en offrir de plus. J'aurais bien prit des champignons de plus par gourmandise, mais j'ai mangé ceux de ma fille donc pas besoin

En dessert, j'ai opté pour le plateau de fromage... et là cerise sur le gâteau, un ne m'a pas servis une pauvre assiette avec 3 morceaux de fromage. Non ! On m'a amené le vrai plateau avec 4 fromages différends (St Nectaire, Bleu d'Auvergne, Cantal et Chèvre) pour me servir à volonté ! Fait rare dans les restaurants modernes pour être noté et qui fait toujours plaisir au gros mangeur que je suis.

Le pain était délicieux, pas besoin de demander de l'eau, les serveuses en tout discrétion vous amènent un pichet dès que le votre commence à se tarir mais sans en faire trop. Des gestes forts agréables qui sont à noter. Tout dans la discrétion et la prévenance sans être lourd et pesant. Beaucoup trop de restaurants actuellement s'imaginent que pour faire plaisir au client, il faut être au garde-à-vous... Moi personnellement ça ma saoule d'avoir une serveuse accrochée à mes basques, tout autant que d'avoir à la chercher du regard pendant tout le repas... donc là ce fut parfait.

J'ajouterais pour finir que l'établissement est très propre et j'ai jeté un œil curieux aux cuisines. Elles sont très propres également.

Pour résumer : un décor agréable, un accueil impeccable, un service très professionnel et parfaitement exécuté et surtout une cuisine exceptionnelle.

Je recommande vivement la Table Médiévale à ceux qui passent par Clermont. Personnellement, j'y retournerais régulièrement.
Vous avez la carte et les menus sur leur site.

Une adresse a essayé donc si un jour je passe dans ton pays mon Gulg' !

Pour le moment, c'est pas gagné; j'avoue qu'on s'oriente plutôt sur un nouveau séjour à Hong Kong d'une dizaine de jours pour faire les îles.

Gulgar a écrit:Moi personnellement ça ma saoule d'avoir une serveuse accrochée à mes basques, tout autant que d'avoir à la chercher du regard pendant tout le repas...

Moi personnellement, je dis que ça dépend de la serveuse !

Finalement, je passe quelques jours à Strasbourg (voir le topic musique) où je découvre les spécialités culinaires alsaciennes qui sont ma foi plutôt alléchantes, aussi bien en sucré qu'en salé. J'ai bien entendu goûté au vin chaud (blanc comme rouge) histoire de se mettre dans l'ambiance des marchés de Noël et dégusté une flam's au Munster dans un petit chalet qu'on trouve sur toutes les places de la ville.

Ce soir, on a terminé avec ma compagne dans un resto local (merci à Issel des Jag's qui est de la région et qui m'a filé l'adresse).

En entrée, foie gras et sa confiture d'oignon. Un classique mais celui-ci était en tout point excellent (j'ai découvert que l'Alsace était une région qui produisait du foie gras de canard et d'oie, ce que j'ignorais).

J'ai enchainé sur une choucroute royale et alors là, je dois dire que je n'avais jamais mangé une choucroute pareil. Le chou n'avait pas du tout ce goût acidulé que l'on retrouve malheureusement trop souvent, et il y avait une montagne de viandes: lards fumés et lards salés, vrais knacks de Strasbourg (rien à voir avec la saussice orange que l'on vend habituellement en supermarché), saucisses de Lorraine, jarret de porc, jamboneau. Un vrai régal ! J'en profite au passage pour signaler que contrairement aux idées reçues, la choucroute n'est pas un plat alsacien mais... chinois ! Enfin, mongol pour être exact. C'est Atila et ses Huns qui ont importé en Alsace en 451 après JC cette méthode de conservation du choux dans une saumure. Ce n'est qu'au XIXème siècle que les alsaciens l'ont accompagné de "charcutailles". Enfin bref, celle de ce soir envoyait vraiment du bois !

En dessert, j'ai essayé un strudel aux pommes. C'est un gâteau composé de plusieurs couches de pâte beurée et fouré en l'occurence aux pommes et aux raisons secs, le tout arômatisé à la canelle. Un régal et le mieux, c'est que c'était pas trop lourd.

Pour accompagné le tout, j'ai tourné à la bière de Noël, une bière ambrée pas mauvaise du tout (vous savez que je ne suis pas très vin).

Et le tout pour une somme modique. Franchement, si vous passez dans le coin, essayez le Tire-Bouchon, une très bonne table à côté de la cathédrale (réservation conseillée).

Demain, j'essaye de trouver un jambonneau rôti au Munster. Issel m'a dit que c'était délicieux. J'ai hâte !

raaaaahhhhhh lovely

et c'est l'époque des bredeles, ca descend tout seul... du coup ca voyage pas très longtemps si ca reste sous la main

Oui, clair que côté sucré, la région ne manque pas de variété. J'ai découvert les bredeles (des petits gâteaux de Noël), le kougelhof (une grosse brioche souvent garni de fruits de confits), les manalas (des brioches que l'on prépare pour la Saint Nicolas... ça ressemble à des pains au lait), et puis toute sorte de pains d'épice.

Tiens, à propos de ma choucroute d'hier, j'ai complètement oublié de vous parler des lewerknepfles (à mes souhaits !), des quenelles de foie. C'est super fin, et super bon ! Bien sûr, il faut aimer le foie à la base mais moi perso, j'aime ça, donc...

Aujourd'hui, j'ai continué mes pérégrinations culinaires. Mes pas m'ont conduit dans la charmante bourgade de Kaysersberg (presque un nom prononçable). Situé sur la route des vins, c'est un charmant village médiéval niché dans des contreforts couverts de vignes et dominé par les ruines d'un château fort. L'ambiance m'a fait furieusement penser à l'excellent scénario les raisins de la colère pour Warhammer. D'ailleurs, petite disgression, mais la région est une source d'inspiration inépuisable pour le MJ de Warhammer que je suis. Entre les noms à consonance germanique, les villes médiévales sur les cours d'eau (Strasbourg et Colmar entre autre...), les châteaux forts nichés sur les hauteurs, et les spécialités locales, chaque pas est source d'inspiration pour décrire l'Empire dans le Vieux Monde. Ca me donne furieusement envie de me remettre à la v2 ou de me pencher sur la v3 (décrié toutefois pour ses règles trop DD4esques).

Pour en revenir à la bouffe, j'ai aujourd'hui goûté les vrais bretzels. Non, je ne parle pas des petits gâteaux secs que l'on sert à l'apéritif et qui ont failli tuer le président des "Unitedeu Stateu". Je parle des gros bretzels comme on en voit dans les Simpsons (celui où Marge se lance dans le commerce de bretzels justement). Bref, tout ça pour dire que le bretzel, c'est de la pâte à pain dorée au four. Les alsaciens le décline sous toutes ses formes: gratiné, aux lardons, sucrés, au chocolat. Moi j'ai opté pour le classique "salé" et franchement, c'est super bon car la croûte est toute dorée mais la mie à l'intérieur est tendre. Demain, faut que je teste le sucré... Pour faire passé tout ça, j'ai testé un vin chaud au gewurztraminer et déjà que c'est un des rares vins que j'apprécie à sa juste valeur, mais alors chaud et aux épices... hummmmmmm !

Cette après midi, marchés de Noël à Colmar: impossible de mourir de faim, y'a des stands de bouffe partout. J'ai testé les spaetzle, les nouilles locales. Pas grand chose à voir avec les pâtes italiennes (elles même venues de Chine). Les ingrédients de base sont les mêmes (farine, oeuf, sel et eau) mais la pâte est plus mouillée. Dans les faits, cela ressemble aux gnocchis, et cela en a aussi le goût. C'est servi avec de la crême et des lardons ou gratinées au Munster. Un plat basique mais efficace pour se caler (au point que j'ai zappé le repas de ce soir !).

A demain pour de nouvelles découvertes.

(heureusement que je rentre lundi).

Dernière journée en Alsace aujourd'hui, et nouvelles découvertes: les grumbeerekiechle, galettes de pommes de terre rapées cuite dans l'huile (bien lourd, mais bien bon). On a testé également la poëlée alsacienne (patates, oignons, lardons, vin blanc et Munster, le tout rissolé à la poële... facile à faire et à déguster). Test également du bretzel sucré (le vrai bretzel couvert de sucre glace ou de chocolat, pas la pâte à beignet cuite en forme de bretzel) et du bretzel gratiné (servi chaud avec plein de fromage).

Pour terminer en beauté notre périple, on est retourné au premier resto qu'on avait fait. Issel m'avait vanté la qualité du jambonneau rôti au Munster mais malheureusement, le plat n'était pas à la carte (ce n'est pas la saison). J'ai donc opté pour:

- Une salade de tomates et Munster blanc accompagnée de viandes fumées (magret de canard, lard et jambon). Un plat très frais malgré la présence des viandes fumées. Le Munster blanc est un Munster tout juste fait. C'est plus frais que le Munster classique, plus compact, et moins fort en gout. Cela ressemble un peu à la féta... bref, marié aux tomates et au goût fumé des viandes, c'était nikel.

- En plat de résistance, j'ai opté pour le jambonneau braisé à la bière. Et là, franchement, j'ai vu déboulé une pièce de viande incroyablement grosse et surtout bien en chair, avec très peu de gras (ce qui est rare dans le cochon). Le tout donc servi dans une sauce à la bière donnant un goût légèrement sucré, presque caramélisé, et accompagné de pommes de terre rissolées. Je vous raconte pas le délice. J'ai beau être un grand amateur de viande (un viandovore comme dirait ma femme), j'ai pas pu finir le plat tellement il était copieux.

Franchement, l'Alsace, côté bouche, ça le fait bien.

Rhaaa, ça y est, j'ai faim. Ma chérie est alsacienne et m'a fait des manalas dimanche dernier, plat traditionnel de la Saint Nicolas - bonne Saint Nicolas, au passage ! - et c'est vrai qu'avec du beurre et les confitures de ma maman (raisiné, figues, rhubarbe), c'est pas mal du tout !

On n'arrête pas de se taquiner sur nos gastronomies respectives, vu que je viens des antipodes pour elle, le Sud-Ouest, et ça fait qu'on se surpasse en cuisine : je lui fais des confits, des pommes de terres sarladaises, du sanglier au vin et tout ce que je peux imaginer, et elle, elle contre avec des fleishschnakkla (aucune idée de l'orthographe, des pains à la viande de pot-au-feu, cuit dans le bouillon et rapidement frits), des baekaufa (pareil, un pot au feu local), des knepfles et des flamenkueren.

On devait aller à Strasbourg pour le marché de Noël le week-end prochain, mais on a dû annuler, car on emménage ensemble le samedi. Bon, c'est un mal pour un très bien, hein, mais à lire les posts d'Uphir, je regrette... L'année prochaine, sans faute !

C'est vraiment une très belle région (je connaissais pas du tout), et un plaisir pour la bouche...

Ceci dit, dans le sud-ouest, vous êtes pas en reste côté bonne bouffe.

On les tue, tu veux dire, oui

Pedro le schizo a écrit:Rhaaa, ça y est, j'ai faim. Ma chérie est alsacienne et m'a fait des manalas dimanche dernier, plat traditionnel de la Saint Nicolas - bonne Saint Nicolas, au passage ! - et c'est vrai qu'avec du beurre et les confitures de ma maman (raisiné, figues, rhubarbe), c'est pas mal du tout !

On n'arrête pas de se taquiner sur nos gastronomies respectives, vu que je viens des antipodes pour elle, le Sud-Ouest, et ça fait qu'on se surpasse en cuisine : je lui fais des confits, des pommes de terres sarladaises, du sanglier au vin et tout ce que je peux imaginer, et elle, elle contre avec des fleishschnakkla (aucune idée de l'orthographe, des pains à la viande de pot-au-feu, cuit dans le bouillon et rapidement frits), des baekaufa (pareil, un pot au feu local), des knepfles et des flamenkueren.

On devait aller à Strasbourg pour le marché de Noël le week-end prochain, mais on a dû annuler, car on emménage ensemble le samedi. Bon, c'est un mal pour un très bien, hein, mais à lire les posts d'Uphir, je regrette... L'année prochaine, sans faute !

Fleischschnecke, littéralement viande en escargot, du point de vue de la forme.
Mais bon là je te l'écris comme l'écrivent les gens qui viennent de la ville, les bas-rhinois, les mosellans.
Des "manalas"

Je serai sorti avec une bas-rhinoise, j'aurais également dit des meuneuleuhs, Greco, mais le hasard n'en a pas voulu ainsi.
Et puis, Manala, c'est plus classe !

Mééééééééneuleu.

Comme tu veux, sale bas-rhinois.

Le stollen c'est de votre coin aussi ou c'est allemand ?

J'en ai trouvé que de l'indus et c'est déjà excellent ... je me dit que artisanal ça doit être une put#ù!$ de tuerie

C'est allemand mais on en trouve dans le far east français.
C'est trop étouffe-chrétien pour moi ça

En cette période de fêtes, l'heure est au bonne table, et comme toujours, le réveillon de Noël chez mes parents n'a pas fait exception à la règle. Je passerai sur le traditionnel foie gras, coquilles saint-jacques et autres escargots, pour me concentrer sur le plat principal que j'ai trouvé exceptionnel.

Ma mère nous avait donc cuisiné des grenadins de veau flambés au Cognac avec une sauce à la pistache, et je peux vous dire que ça déchirait !

Le grenadin de veau, c'est une pièce de veau découpé comme un tournedos de boeuf. C'est donc une jolie pièce de viande, bien épaisse, et déjà que le veau à la base, c'est plutôt goûtu comme "bidoche", avec cette épaisseur et ce côté fondant, c'est un délice. En l'occurrence, pour cette recette, dans une poêle, vous faîtes fondre un peu de beurre et vous dorez vos grenadins de chaque côté (attention à la cuisson, c'est assez épais...). Une fois bien dorés, vous rajoutez du Cognac et vous craquez une allumette pour faire flamber le tout (attention aux flammes). Ceci fait, vous sortez vos pièces de viande. Vous déglacez le jus de viande et le Cognac avec de la crème (épaisse ou liquide), et vous rajoutez des pistaches que vous aurez préalablement décortiquées et pilées (pour le coup, on a utilisé des pistaches salées. Je craignais que ce soit trop salé mais en fait, pas du tout, le sel étant principalement sur la coquille...). Vous dressez vos assiettes (viandes et sauce) et vous accompagnez avec ce que vous voulez (pour nous, c'était des tagliatelles fraiches).

Un plat pas compliqué à faire mais vraiment délicieux et original (j'ai découvert cette pièce de veau que je ne connaissais pas, et je n'aurai pas pensé à faire une sauce à la pistache pour accompagner une viande). Bref, je vous le recommande !